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Pouls hebdomadaire du marché - Semaine se terminant le 8 avril 2022

Évolution des marchés

Actions

Les actions ont reculé après le compte rendu de la réunion de la Fed, qui a fait ressortir l’urgence de « tendre rapidement vers une politique monétaire neutre ». Le compte rendu a confirmé l’appétit de la Fed pour une hausse de 50 points de base, qui a été évitée à sa dernière réunion uniquement en raison des incertitudes liées à la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Les marchés anticipent maintenant jusqu’à neuf autres hausses cette année.

Titres à revenu fixe

Les taux obligataires ont fortement augmenté devant l’attitude résolue de la Fed. La Banque du Canada se réunit cette semaine et les marchés s’attendent à une hausse de 50 points de base. L’inflation continue d’augmenter au Canada et le taux de chômage se situe à un creux record. Une réunion de la Banque centrale européenne est également prévue et pourrait fournir plus de détails sur le moment de la réduction progressive de ses achats d’actifs.

Les prix du pétrole ont baissé pour une deuxième semaine, les pays membres de l’Agence internationale de l’énergie ayant convenu d’une libération coordonnée des réserves, à la suite de la ponction record annoncée par les États-Unis la semaine précédente.

Performance (rendement des cours)

Au 8 avril 2022

Événements macroéconomiques

Canada – L’Enquête sur les perspectives des entreprises de la Banque du Canada demeure positive; le taux d’emploi au Canada atteint un creux record

L’Enquête sur les perspectives des entreprises du premier trimestre de 2022 de la Banque du Canada a révélé que les entreprises s’attendaient à une croissance soutenue de leurs ventes, malgré les pénuries de main-d’œuvre et les problèmes de la chaîne d’approvisionnement. Les pressions sur la capacité se sont accentuées, principalement en raison des frictions sur le marché du travail et dans la chaîne d’approvisionnement, ce qui indique que la hausse des prix pourrait se répercuter sur l’économie. Les entreprises ont également exprimé une forte intention d’investir dans la machinerie et l’équipement pour essayer d’atténuer ces contraintes. Une proportion de 70 % d’entre elles s’attend à ce que l’inflation dépasse 3 %, et 26 % anticipent une inflation comprise entre 2 % et 3 %. L’enquête a été réalisée avant l’invasion russe de l’Ukraine, mais la dernière itération incluait une enquête spéciale menée au début de mars sur l’incidence du conflit. Les entreprises s’attendent généralement à une hausse des prix de l’énergie et d’autres produits de base, ainsi qu’à une augmentation des coûts de transport, à un allongement des délais de livraison et à une diminution de la disponibilité des produits de base. L’incidence globale prévue sur les ventes est légèrement négative.

En mars, 73 000 emplois ont été créés au Canada. Le nombre d’emplois a augmenté de 31 000 dans les secteurs de production de biens et de 42 000 dans les secteurs des services. Le taux de chômage a reculé de 0,2 point pour s’établir à 5,3 %, son niveau le plus bas depuis que cette donnée a commencé à être compilée en 1976. La croissance des salaires moyens s’est également accélérée, passant de 3,1 % en février à 3,4 % en mars, en rythme annuel.

États-Unis – La Fed expose les grandes lignes d’un plan pour réduire son bilan, qui pourrait inclure des hausses de 50 points de base; les commandes manufacturières diminuent

Le compte rendu du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) a présenté aux décideurs un plan visant à réduire le bilan de la banque centrale. Le FOMC a indiqué qu’il envisageait d’échelonner la réduction sur trois mois, jusqu’à concurrence d’un plafond généralement convenu de 95 G$ US par mois, réparti entre 60 G$ d’obligations du Trésor et 35 G$ de titres adossés à des créances hypothécaires. Les membres de la Fed ont mentionné que la plus grande partie de cette réduction se ferait en rajustant les montants réinvestis dans les titres arrivant à échéance plutôt qu’en procédant à des ventes. Aucune décision finale n’a été prise, mais la Fed prévoit aller de l’avant dès sa prochaine réunion en mai.

La Fed a indiqué que les prévisions des niveaux d’activité réelle étaient orientées à la baisse, alors que pour l’inflation, elles étaient orientées à la hausse. L’invasion russe et les éclosions de COVID-19 sont perçues comme des risques susceptibles d’exacerber ces préoccupations. Néanmoins, les conditions sur le marché de l’emploi ont été robustes, comme en témoignent la baisse du taux de chômage à un creux postpandémique et les pressions salariales plus répandues. De nombreux participants ont indiqué qu’ils auraient préféré une augmentation de 50 points de base, plutôt que l’augmentation de 25 points de base annoncée à la dernière réunion, mais qu’ils avaient changé d’avis en raison du conflit entre la Russie et l’Ukraine. D’autres hausses de taux pourraient suivre, puisqu’une ou plusieurs hausses de 50 points de base « pourraient être appropriées » si les pressions inflationnistes demeurent élevées, l’objectif étant de « tendre rapidement vers une politique monétaire neutre ».

Les nouvelles commandes manufacturières ont reculé de 0,5 % en février. Cette baisse est attribuable aux biens durables, les commandes de matériel de transport ayant fléchi de 5,3 % et les commandes de machinerie, de 2,9 %.

International – La BCE estime que l’économie est solide malgré le conflit entre la Russie et l’Ukraine et prévoit une première hausse au troisième trimestre; la production industrielle allemande augmente dans le secteur de l’énergie

Le compte rendu de la Banque centrale européenne a révélé que, même si l’invasion de l’Ukraine par la Russie aurait une incidence importante sur l’activité économique et l’inflation en raison des prix élevés des produits de base, de la perturbation des échanges commerciaux et de la baisse du niveau de confiance, la banque centrale estime que les conditions économiques sous-jacentes sont solides. Le marché de l’emploi a continué de s’améliorer, les facteurs défavorables s’estompent et les mesures budgétaires compensatoires pourraient aider à compenser le choc énergétique pour les consommateurs. Malgré la révision à la baisse des perspectives de croissance, l’économie de la zone euro devrait enregistrer une croissance solide cette année. L’inflation s’est aussi accélérée, mais l’analyse de la BCE a montré qu’environ 3 % de l’inflation de base était attribuable aux effets indirects de l’augmentation des prix de l’énergie. La BCE suppose que le choc des prix de l’énergie sera ponctuel et n’aura pas d’effet durable sur le niveau des prix, et elle fait la même supposition pour les goulots d’étranglement de l’offre, qu’elle ne considère pas comme des sources permanentes d’inflation. Des doutes subsistent néanmoins quant à la convergence de l’inflation à 1,9 %. En ce qui concerne les éventuelles hausses de taux, les membres ont demandé qu’on établisse une date ferme de fin des achats d’actifs au cours de l’été, ce qui ouvrirait la voie à une première hausse au troisième trimestre.

La production industrielle allemande a progressé de 0,2 % en février, avec au premier rang la production d’énergie, qui a augmenté de 4,9 %. Le secteur manufacturier a avancé de 0,1 %, tandis que la construction a reculé de 0,7 %. La production demeure inférieure de 3,8 % aux niveaux de février 2020 (avant la pandémie), principalement en raison des pénuries d’intrants. 

Perspectives

Canada – L’Enquête sur les perspectives des entreprises de la Banque du Canada demeure positive; le taux d’emploi au Canada atteint un creux record

L’Enquête sur les perspectives des entreprises du premier trimestre de 2022 de la Banque du Canada a révélé que les entreprises s’attendaient à une croissance soutenue de leurs ventes, malgré les pénuries de main-d’œuvre et les problèmes de la chaîne d’approvisionnement. Les pressions sur la capacité se sont accentuées, principalement en raison des frictions sur le marché du travail et dans la chaîne d’approvisionnement, ce qui indique que la hausse des prix pourrait se répercuter sur l’économie. Les entreprises ont également exprimé une forte intention d’investir dans la machinerie et l’équipement pour essayer d’atténuer ces contraintes. Une proportion de 70 % d’entre elles s’attend à ce que l’inflation dépasse 3 %, et 26 % anticipent une inflation comprise entre 2 % et 3 %. L’enquête a été réalisée avant l’invasion russe de l’Ukraine, mais la dernière itération incluait une enquête spéciale menée au début de mars sur l’incidence du conflit. Les entreprises s’attendent généralement à une hausse des prix de l’énergie et d’autres produits de base, ainsi qu’à une augmentation des coûts de transport, à un allongement des délais de livraison et à une diminution de la disponibilité des produits de base. L’incidence globale prévue sur les ventes est légèrement négative.

En mars, 73 000 emplois ont été créés au Canada. Le nombre d’emplois a augmenté de 31 000 dans les secteurs de production de biens et de 42 000 dans les secteurs des services. Le taux de chômage a reculé de 0,2 point pour s’établir à 5,3 %, son niveau le plus bas depuis que cette donnée a commencé à être compilée en 1976. La croissance des salaires moyens s’est également accélérée, passant de 3,1 % en février à 3,4 % en mars, en rythme annuel.

États-Unis – La Fed expose les grandes lignes d’un plan pour réduire son bilan, qui pourrait inclure des hausses de 50 points de base; les commandes manufacturières diminuent

Le compte rendu du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) a présenté aux décideurs un plan visant à réduire le bilan de la banque centrale. Le FOMC a indiqué qu’il envisageait d’échelonner la réduction sur trois mois, jusqu’à concurrence d’un plafond généralement convenu de 95 G$ US par mois, réparti entre 60 G$ d’obligations du Trésor et 35 G$ de titres adossés à des créances hypothécaires. Les membres de la Fed ont mentionné que la plus grande partie de cette réduction se ferait en rajustant les montants réinvestis dans les titres arrivant à échéance plutôt qu’en procédant à des ventes. Aucune décision finale n’a été prise, mais la Fed prévoit aller de l’avant dès sa prochaine réunion en mai.

La Fed a indiqué que les prévisions des niveaux d’activité réelle étaient orientées à la baisse, alors que pour l’inflation, elles étaient orientées à la hausse. L’invasion russe et les éclosions de COVID-19 sont perçues comme des risques susceptibles d’exacerber ces préoccupations. Néanmoins, les conditions sur le marché de l’emploi ont été robustes, comme en témoignent la baisse du taux de chômage à un creux postpandémique et les pressions salariales plus répandues. De nombreux participants ont indiqué qu’ils auraient préféré une augmentation de 50 points de base, plutôt que l’augmentation de 25 points de base annoncée à la dernière réunion, mais qu’ils avaient changé d’avis en raison du conflit entre la Russie et l’Ukraine. D’autres hausses de taux pourraient suivre, puisqu’une ou plusieurs hausses de 50 points de base « pourraient être appropriées » si les pressions inflationnistes demeurent élevées, l’objectif étant de « tendre rapidement vers une politique monétaire neutre ».

Les nouvelles commandes manufacturières ont reculé de 0,5 % en février. Cette baisse est attribuable aux biens durables, les commandes de matériel de transport ayant fléchi de 5,3 % et les commandes de machinerie, de 2,9 %.

International – La BCE estime que l’économie est solide malgré le conflit entre la Russie et l’Ukraine et prévoit une première hausse au troisième trimestre; la production industrielle allemande augmente dans le secteur de l’énergie

Le compte rendu de la Banque centrale européenne a révélé que, même si l’invasion de l’Ukraine par la Russie aurait une incidence importante sur l’activité économique et l’inflation en raison des prix élevés des produits de base, de la perturbation des échanges commerciaux et de la baisse du niveau de confiance, la banque centrale estime que les conditions économiques sous-jacentes sont solides. Le marché de l’emploi a continué de s’améliorer, les facteurs défavorables s’estompent et les mesures budgétaires compensatoires pourraient aider à compenser le choc énergétique pour les consommateurs. Malgré la révision à la baisse des perspectives de croissance, l’économie de la zone euro devrait enregistrer une croissance solide cette année. L’inflation s’est aussi accélérée, mais l’analyse de la BCE a montré qu’environ 3 % de l’inflation de base était attribuable aux effets indirects de l’augmentation des prix de l’énergie. La BCE suppose que le choc des prix de l’énergie sera ponctuel et n’aura pas d’effet durable sur le niveau des prix, et elle fait la même supposition pour les goulots d’étranglement de l’offre, qu’elle ne considère pas comme des sources permanentes d’inflation. Des doutes subsistent néanmoins quant à la convergence de l’inflation à 1,9 %. En ce qui concerne les éventuelles hausses de taux, les membres ont demandé qu’on établisse une date ferme de fin des achats d’actifs au cours de l’été, ce qui ouvrirait la voie à une première hausse au troisième trimestre.

La production industrielle allemande a progressé de 0,2 % en février, avec au premier rang la production d’énergie, qui a augmenté de 4,9 %. Le secteur manufacturier a avancé de 0,1 %, tandis que la construction a reculé de 0,7 %. La production demeure inférieure de 3,8 % aux niveaux de février 2020 (avant la pandémie), principalement en raison des pénuries d’intrants.

 

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